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le harcèlement scolaire en 5 points.

le harcèlement scolaire en 5 points .


1/ le harcèlement scolaire commence à la maternelle


2/ harcèlement scolaire: une dynamique qui englobe plus qu’une victime et un bourreau.


3/ qui est responsable ?


4/ La victime: comment repérer la souffrance, comment l’accompagner non seulement pour qu’elle soit protégée mais aussi pour éviter le traumatisme?


5/ l’agresseur est aussi une victime, comment l’accompagner durablement et dans la bienveillance ?




1/Le harcèlement existe autant dans les maternelles que dans les lycées.


Les tout petits peuvent aussi être des agresseurs.

Il n’y a pas d’âge.

Soyez attentifs à ce que vous relate votre enfant, ou votre élève, si vous êtes prof.

Prenez toujours au sérieux chaque fois qu’il s’ouvre à vous.

Rappelez-vous qu’à 4 ans on est pas autant capable qu’à 20 ce que l’on ressent.


2/ Un harcèlement existe entre une ou plusieurs victimes, son ou ses bourreaux mais aussi entourés d’adultes qui ne sont pas assez présents pour pouvoir intervenir.


3/ Qui est responsable dans un cas de harcèlement scolaire?

À partir du moment où vous laissez votre enfant en garde à une structure scolaire, les adultes y travaillant sont responsables de la sécurité de votre enfant.

Par ailleurs, en tant que parents, votre responsabilité est que votre enfant soit entre de bonnes mains, qu’il soit protégé et en sécurité, que vous jouissez aussi compter sur le sérieux et la transparence de la structure.

Les parents d’enfants agresseurs sont responsables moralement de faire en sorte que leur enfant soit aussi pris en charge, sans accuser ni réprimer.


4/ Comment aider une victime de harcèlement scolaire?

Parents & profs: soyez extrêmement attentifs au changement de comportement de l’enfant.

Isolement, tristesse, perte d’appétit mais aussi violence à la maison ou manque d’intérêt sont des signes qu’il faut engager la discussion avec lui mais aussi avec les profs pour savoir exactement ce qui se passe et si l’école est vigilante.

Aidez au mieux que vous puissiez l’enfant à mettre des mots sur ce qu’il ressent ( la peur étant l’emotion principale mais il y aussi la honte, l’humiliation, le dégoût, la surprise).

Évitez les commentaire ( bien que de bonne intention ) «  tu dois ignorez », «  laisse tomber », «tu dois te défendre » ect.

Si votre enfant ne se défend pas le principal ce n’est pas qu’il « apprenne » à se défendre mais qu’il se sente protégé.

Il apprendra à se défendre au cours de sa vie, lorsqu’il sera prêt, faites confiance à sa capacité d’apprentissage et focalisez sur votre rôle de protecteur.

En attendant d’acquérir cette faculté, il a besoin d’adultes pour le faire.


5/ parents / profs d’enfant agresseurs:


Surtout, même si vous êtes très fâché/e ou déçue, évitez la confrontation, l’accusation, le mépris, l’humiliation.

Un enfant agresseur est forcément lui-même victime de souffrance et cela commence à la maison.

Rappelez-vous à chaque moment qu’un enfant reste un enfant et que par définition il est immature.

La répression empire la violence.

Aidez-le plutôt à mettre des mots sur cette violence, mettez-le en situation emphatique ( si c’était à lui que ça arriverait?).

Aidez-le à verbaliser sa souffrance.

Motivez-le à voir tous les aspects positifs si il devenait au contraire une belle personne bienveillante.

Certain enfants vivent un abandon émotionnel énorme ( parents avec problèmes de couple, économiques, parents solos, difficultés familiales, burn out, charge mentale ect…).

Cette violence ( du point de vue de l’enfant), est d’une cruauté telle que sont comportement envers l’extérieur peur se révéler agressif et malveillant.

Pas besoin d’être battu pour souffrir.

Il y a des souffrances qui ne se voient pas.







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